mardi 22 novembre 2011

Comment importer proprement ses contacts (Outlook ou autres) dans Gmail Contacts

Cet article vous explique comment importer vos contacts depuis un fichier CSV vers Gmail Contacts. Ayant été confronté à la problématique et n'ayant pas trouvé la réponse simplement, j'explique donc ci-après comment réussir son importation, à tous les coups.

Depuis Gmail Contacts, commencez par créer un contact, si vous n'en avez pas déjà. Il n'est pas obligatoire de renseigner tous les champs mais renseignez au moins ceux que vous voudrez importez. Si pour vous, le numéro de fax est important, renseignez le dans ce faux contact, ceci afin de pouvoir identifier facilement les champs importants plus tard.

Ensuite, exportez votre contact dans le format CSV pour Google (et non pour Outlook).

Ouvrez le fichier avec Excel, si vous avez une version française d'Excel, vous devriez avoir quelque chose d'assez indigeste de la forme suivante :


Rien d'inquiétant, il suffit de mettre en forme les données en indiquant à Excel que les virgules sont des séparateurs de colonnes. Pour cela, sélectionnez les 2 cases (A1 et A2 normalement), allez dans l'onglet ou le menu "Données" > "Convertir", choisissez "Délimité", faites "Suivant", et cochez uniquement la virgule puis cliquez sur "Fin". Vous devriez alors avoir le résultat suivant :


Ensuite, sous chacun des champs, copiez les valeurs correspondantes de votre CSV initial dans lequel vos colonnes pouvaient porter des noms incompris par Google. Par exemple, Google Contacts ne comprendra pas le nom de la colonne "Mobile" mais comprendra son équivalent Google "Phone 1 - Value". A vous d'utiliser votre bon sens pour associer les valeurs aux bonnes colonnes dans le fichier CSV exporté depuis Google Contacts.

Exemple, si vous aviez un fichier de contacts qui ressemblait à ça :


Alors, en l'intégrant au fichier exemple de Google Contacts, ça va ressemblez à ça en début de fichier :


Et en fin de ligne... Google Contacts ajoute des champs par défaut pour assigner vos contacts à un groupe par défaut et définir le type de champ "mobile" donc vous devrez les recopier pour chacune de vos lignes, ainsi, après avoir coller vos champs persos, dans l'exemple ci-dessous, le champ mobile, vous devrez aussi copier le type de champ, ainsi ceci :


Deviendra cela :


Vous voila presque prêt(e) à importer vos contacts. A partir d'ici, faites un enregistrement en format CSV de votre fichier. Excel vous avertira que vous allez perdre la mise en forme et patati et patata, bref, ne vous laissez pas faire et enregistrez le bien au format CSV. L'Excel français a la mauvaise manie de vous obliger à utiliser le point virgule comme séparateur, ce que n'accepte pas Google Contacts. Ainsi, une fois enregistré au format CSV, ouvrez votre fichier avec un simple éditeur de texte et remplacez tous les points virgules par des virgules (généralement dans le menu Edition > Rechercher > Rechercher et remplacer).

Vous passez ainsi de ceci :


A cela :


N'oubliez pas d'enregistrer le fichier une fois le remplacement fait.

A partir d'ici, ce n'est que du bonheur, vous n'avez plus qu'à faire une importation dans Google Contacts via le menu suivant "Plus > Importer" depuis "Contacts" :


Vous sélectionnez votre fichier CSV que vous venez de retoucher et le tour est joué.

Votre belle liste de contacts est désormais importée proprement, tous les champs vous intéressant étant renseignés correctement dans Google Contacts.

Vous pouvez compléter cette importation par une synchronisation de vos contacts avec votre mobile, le tutoriel de Google étant bien expliqué pour cette partie, il m'est inutile de le reprendre.

mardi 4 octobre 2011

Le marketing jetable ou comment tuer les bonnes idées

En me rendant chez Monoprix récemment, je me suis aperçu que la réduction qui est normalement octroyée lors de l'achat d'un sandwich, d'un dessert et d'une boisson n'avait pas été appliquée. En y regardant de plus près, je me suis rendu compte que Monoprix avait changé l'offre en proposant désormais des formules à 5, 7 et 9 Euros. Ces formules vous obligent notamment à inclure le plus possible de produits "Monop" dans votre formule pour pouvoir s'appliquer. On voit clairement ici l'intention de Monop d'augmenter leurs marges en refusant d'appliquer une réduction pour ceux qui choisissent des produits de marque d'un côté et en forçant les clients à "préférer" leurs produits à ceux des marques de l'autre.

Autre exemple, à la Fnac, la carte de fidélité offrait aux clients 3 points et aux jeunes 5 points, pour tout achat réalisé, qu'il soit de 1 EUR ou de 100. La Fnac récompensait ainsi la visite elle-même et non le panier moyen, en espérant que celui qui viendrait acheter ses livres viendrait aussi y acheter sa télé le jour venu. Pour 50 points, la Fnac offrait un chèque cadeau de 10 EUR, plutôt pas mal ! L'offre fut ensuite modifiée pour offrir aux jeunes seulement 3 points. Puis, elle fut à nouveau modifiée pour offrir des points en fonction du panier client. Ainsi, l'achat était récompensé différemment suivant son montant. Aujourd'hui, 1 EUR = 10 points et 4000 points = 10 EUR, ainsi vous faudra t-il débourser 400 EUR (moitié moins si vous achetez beaucoup de jeux-vidéo) pour obtenir 10 EUR. Autant dire une augmentation importante des marges de la Fnac qui se traduit par une carte de fidélité beaucoup moins intéressante.

Et ces exemples se comptent par milliers. Une bonne idée marketing est une idée bonne pour le client, bonne pour l'entreprise qui la met en place. Tant que l'équilibre est respecté, les 2 parties continueront à y trouver leur compte. En touchant à un produit marketing, il faut aussi prendre en compte son historique et son contexte. Certes, réduire les points d'une carte de fidélité, ou favoriser les produits "maison" va augmenter les marges de l'entreprise. Mais qu'en est-il de l'impact de ces modifications sur le taux de fidélité de ces clients, sur le CA généré, etc ?

Dans ce système, les chefs de produit marketing seront même récompensés d'avoir su augmenter les marges à leur niveau et interviendront donc à nouveau pour modifier encore le concept, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que des miettes. A ce stade, un autre chef de produit tirera la sonnette d'alarme et viendra avec une nouvelle idée pour remplacer l'ancienne. Cette dernière idée sera à nouveau revue et corrigée jusqu'à ce qu'à nouveau, il n'en reste que des miettes.

A l'autre extrême, il existe des sociétés qui ne modifient rien à certains concepts de base car elles ont compris que "la vérité est ailleurs". Par exemple, des entreprises comme Free ou comme leboncoin.fr vont faire preuve d'une certaine immobilité dans leur offre ou dans leur présentation. Une offre unique à laquelle, à l'inverse de diminuer l'intérêt pour le client, on l'augmente à chaque fois. Free offre à ses clients toujours plus, pour le même prix (ou presque si on regarde la nouvelle box). Leboncoin.fr n'a pas changé sa page d'accueil depuis le début pratiquement et s'enrichit chaque jour de nouvelles catégories.

Aussi, faut-il un juste équilibre entre les intérêts de l'entreprise et les intérêts du client. Dans un monde idéal, les intérêts seraient exactement les mêmes.

Cette conception du marketing jetable est erronée et lui confère une très mauvaise image, pire encore, elle confère une piètre image de votre entreprise. Si à votre niveau, vous vous rendez compte que vous passez plus de temps à modifier un concept existant qui fonctionne pour petit à petit le réduire en miettes qu'à créer de nouveaux produits ou concepts dans l'intérêt de vos clients, il est grand temps de changer d'entreprise.

vendredi 5 août 2011

iPhone 5 : les fonctionnalités attendues & annoncées

L'iPhone 4, c'est bien. L'iPhone 5, c'est mieux. Petit tour d'horizon des fonctionnalités que j'attends de ce nouveau modèle. L'annonce prématurée de l'iOS 5 n'empêchera certainement pas Apple de sortir d'autres nouveautés, notamment matérielles, lors de la sortie du nouveau modèle. Et oui, il faut bien vendre la bête à coups de nouveautés :)

Une coque arrondie

L'iPhone 3 avait une coque arrondie et la prise en main était plus agréable, on sentait le téléphone intégré à la main, la coque plate nous donnant trop l'impression de fragilité dans sa prise en main. Espérons donc que l'iPhone 5 signe le retour de la coque arrondie.

NFC

Habituellement, les nouvelles versions de l'iPhone sortent en juin alors pourquoi l'iPhone 5 est-il annoncé en octobre 2011 ? Peut-être que, suite à la sortie du Nexus S embarquant une puce NFC et connaissant un succès grandissant (voir les commentaires largement en sa faveur de mon précédent article iPhone 4 vs Nexus S), Apple s'est décidé à intégrer une puce NFC dans son prochain modèle, chose peut-être pas prévue initialement. L'ajout d'un nouveau composant étant toujours une étape douloureuse (mais où va t-on le mettre ?), on peut imaginer qu'un délai supplémentaire a été nécessaire. Cela dit, 4 mois, c'est peu de temps pour intégrer un composant à la dernière minute. Je pense donc que l'iPhone 5 n'intègrera pas de puce NFC.

Empreinte digitale

Je trouve très contraignante la saisie de 4 chiffres à chaque déverrouillage de l'iPhone 4. Une reconnaissance de notre empreinte digitale serait tellement plus simple. J'avais essayé cette technologie sur un Sony Vaio à l'époque et je dois dire qu'elle m'avait énormément séduite.

Menu rapide pour Wi-Fi / Bluetooth, etc

Activer ou désactiver le Wi-Fi est bien fastidieux, un menu rapide accessible en haut de l'écran serait tellement plus sympathique...  En même temps, si la gestion du Wi-Fi était plus efficace, nous n'aurions pas à l'activer / désactiver tout le temps. Je parle des fenêtres intempestives de choix de réseau Wi-Fi dès qu'on change d'endroit ou qu'on lance une application.

Sa musique dans le cloud

Cette fonctionnalité ne me serait que peu utile, étant déjà abonné chez Spotify et n'utilisant par iTunes. Je ne comprends pas les gens qui souhaitent "détenir" un morceau de musique numérique. Le fait même qu'il soit reproductible à l'infini retire toute notion d'appartenance. Il est alors évident qu'on paie pour un service (il faut payer les serveurs, le personnel, etc

Tuer toutes les applis d'un coup

Parfois, l'iPhone ralentit et en tuant toutes les applications, on sent qu'il respire à nouveau. Un bouton "kill all" serait donc le bienvenu.

Meilleure gestion des notifications (à la Android)

Cette fonctionnalité a été annoncée dans l'iOS 5 et est effectivement un point fort de l'OS Android. Toutes les notifications (SMS, email, appel, etc) au même endroit, cela me semble une bonne chose :)


Voila, et vous, qu'attendez-vous de ce nouvel iPhone 5 ?

lundi 2 mai 2011

Pourquoi Apple et Google vous localisent ?

Une certaine ressemblance avec Steve Jobs, vous ne trouvez pas ? :)

Ces derniers jours, un débat a fait grand bruit dans la presse à propos de l'enregistrement de vos données de localisation par vos Smartphones, notamment Apple (via son iPhone) et Google (via son OS mobile Android).

Une réponse de la part d'Apple sur les raisons de localiser ses clients a d'ailleurs été faite récemment.

Que penser de cette réponse ? Apple et Google vous mentent-ils ? Pourquoi ont-ils intérêt à enregistrer vos déplacements ?

Tout d'abord, regardons rapidement les raisons de croire Apple / Google :
  • La rapidité et l'ergonomie est effectivement au coeur de la stratégie de ces entreprises. Plus on trouve des réponses rapidement, plus la satisfaction est grande. Qui veut d'un téléphone qui prend 30 secondes à vous localiser ? Personne...
  • La rapidité de réponse de la part d'Apple, à peine une semaine plus tard, un communiqué officiel. Steve Jobs avait lui-même répondu quelques jours plus tôt par email à un client énervé en disant que l'iPhone n'enregistrait pas ses données de localisation. Quand on ne sait pas quoi dire, on se tait (cf. Fukushima); ce n'est pas le cas d'Apple ici.
Et les raisons de ne pas les croire :
  • Google a déjà été épinglé pour avoir enregistrer les données personnelles d'utilisateurs de Wi-Fi avec ses voitures prenant des photos pour Google Street View.
  • Grâce à Wikileaks, nous savons que la Maison Blanche a demandé à ses officiels de relever toute empreinte, ADN, etc des dirigeants étrangers au sein même de l'ONU. De là à penser qu'ils demanderaient officieusement aux entreprises américaines de tracer tous les individus, il n'y a qu'un pas. Néanmoins, la Maison Blanche a demandé des explications à ces entreprises, ce qu'elle n'aurait pu faire si elle avait été à l'origine de l'affaire.
  • Sous excuse technique, on peut facilement faire croire n'importe quoi à quelqu'un de non technophile. Néanmoins, les blogs de technophiles sont là pour examiner la véracité de ces propos et n'hésiterons pas à réfuter tout argument qui ne tiendrait pas la route.
  • La localisation est un enjeu majeur de cette prochaine décennie. Groupon l'a très bien compris. Ces données valent de l'or, autant les enregistrer, on verra bien ce qu'on en fera plus tard.
En conclusion : n'étant pas partisan de la théorie du complot et prenant en compte les arguments techniques avancés par Apple ainsi que leur rapidité de réponse, je pense qu'effectivement, Apple ne trace pas nos déplacements à des fins purement mercantiles ni de surveillance. En revanche, cette affaire aura mis en lumière l'importance de la transparence et de la communication d'autant plus importante pour une société technologique, dont la simplicité apparente des produits relève d'une complexité rare.

jeudi 7 avril 2011

Comment les éditeurs de jeux vidéo fixent les prix de vente...

Si vous êtes amateurs de jeux vidéo, ce billet va vous intéresser. Achetez-vous vos jeux neufs ou d'occasion ? Dès la sortie ou plusieurs mois après ? Avez-vous remarqué comme le prix du jeu neuf diffère toujours très peu du prix du même jeu vendu d'occasion ?

C'est à l'occasion de la recherche du dernier jeu que je voulais acquérir que je me suis rendu compte de l'existence d'un lien direct entre le prix du jeu neuf et du jeu d'occasion. Le prix du jeu neuf était toujours quelques euros au dessus du prix du jeu d'occasion.

J'ai donc essayé de modéliser la corrélation entre ces 2 prix. Les paramètres à prendre en compte me semblaient donc être :
  • prix de la copie neuve
  • prix de la copie d'occasion (= prix de la copie neuve * taux du prix de la copie d'occasion)
  • nombre de copies neuves vendues par mois
  • taux de revente (nombre de reventes d'occasion du jeu)
  • période de conservation de la copie du jeu
En mettant ceci sous forme de feuille de calcul, on voit qu'on arrive à déterminer une suite de prix dans le temps qui dépend de tous ces paramètres. A noter que pour plus de simplicité, je n'ai pas pris en compte la période de conservation de la copie, que j'ai donc estimé à 1, l'acheteur revendant son jeu dans le même mois que son achat.

La feuille de calcul proposant de déterminer le prix du jeu vidéo dans le temps a été mise dans Google Documents.Je l'insère en iframe ci-dessous également sans savoir ce que le rendu va donner :(



On remarquera qu'à partir d'un certain nombre de périodes, la formule donne un prix négatif. L'éditeur prendra donc soin de fixer le prix minimum que son jeu doit atteindre.

On voit qu'il y a plus de copies d'occasions vendues que de copies neuves ! Et c'est pour cela que l'éditeur a intérêt à suivre de très près le prix de l'occasion afin de s'assurer qu'entre la version neuve et la version d'occasion, l'acheteur préfèrera acheter la copie neuve, ce qui assure un revenu à l'éditeur alors que l'occasion ne lui assure aucun revenu supplémentaire. Cet algorithme existe très certainement déjà chez les éditeurs puisqu'à l'opposé de suivre, il permet d'anticiper le marché et donc de toujours proposer le prix le plus adapté pour assurer la vente des copies neuves, source de profits.

C'est aussi pour cette raison que je pense que pour une version numérique d'un produit, le prix de vente devrait être fixé dynamiquement par rapport aux volumes de ventes déjà réalisées, les premiers acheteurs payant pour la primeur du produit. En effet, qui dit produit numérique, dit impossibilité de revente du produit.

Aussi, tant que nos chers éditeurs de jeux, majors du disque, et autres n'auront pas intégré cet élément, il me semblera toujours plus intéressant d'acheter une copie physique (DVD, CD, etc) plutôt qu'une copie dématérialisée d'un bien culturel, le support physique permettant une conservation plus longue et surtout offrant la possibilité de revente sur le marché de l'occasion.

vendredi 7 janvier 2011

Nexus S - comparatif avec iPhone 4 et test

Aujourd'hui, 23 décembre 2010, j'ai eu l'immense honneur de déballer un Nexus S, le Google Phone deuxième du nom, après le Nexus One. Que vaut ce téléphone par rapport à l'iPhone 4, avons-nous un concurrent sérieux où est-ce juste une énième mouture d'Android ? Voyons ça de plus près...

Le look

Léger, un peu trop peut-être, le Nexus S dispose de très peu de connectiques, une prise jack (standard, ouf), une prise microUSB. A ce niveau là, il faut jeu égal avec l'iPhone 4. Comparé à son ancien modèle, le Nexus One, il ne permet plus la possibilité d'y insérer une carte microSD. A hauteur à peu près égale avec l'iPhone, il a tout de même un écran un peu plus haut (124 contre 115).

L'OS et l'ergonomie

L'OS est le nouvel Android 2.3 "Gingerbread" ou "Pain d'épices" en français :) Rien de neuf à ce niveau là, je ne vois pas ce qu'apporte ce nouvel OS au niveau de l'utilisateur...
Au niveau ergonomie, le processeur est bien meilleur que son prédécesseur et la rapidité d'affichage semble à la hauteur de l'iPhone 4, enfin !

L'Android Market

Hélas, toujours pas de nouvelle version du marché aux applications de Google. C'est toujours autant la foirfouille et on a du mal à adhérer au sérieux du marché tant l'ergonomie et la présentation laisse à désirer comparé à l'AppStore d'Apple. Toutes les applications proposées sont en £ (peut-être parce que j'ai acheté le téléphone au Royaume-Uni) et non en EUR, ma devise préférée qui devrait être associée à mon compte Gmail... Si Google arrive enfin en tête des ventes au niveau mondial avec ses Android, il lui faudra sérieusement revoir sa copie en termes de "market". Amazon pense pouvoir faire mieux en proposant son propre "market" et honnêtement, je pense que n'importe qui pourrait faire mieux... Je pense que Google s'est dit, à tort, qu'il valait mieux tout avoir, des applications bonnes et des applications moins bonnes, en reproduisant le modèle du web : sur le web, il y a tout, des articles de qualité, comme des articles de moins bonne qualité, voire complètement faux ou absurdes. Cependant, l'algorithme de Google fait le tri et seuls les pages les plus pertinentes remontent. Ils se sont dit que ça devrait fonctionner pareil sur l'Android Market et qu'avec le temps, les meilleures applis remonterait automatiquement. Sauf que... non. Les raisons pourraient fair l'objet d'un autre article...

Le navigateur Internet

L'accueil du téléphone est composée d'un formulaire de recherche Google comprenant un bouton "vocal" permettant la saisie à la voix. J'ai du mal à adhérer au concept "vocal" pour l'instant car j'ai trop été déçu des résultats proposés jusqu'à aujourd'hui. En revanche, je pense que Google pousse effrontément cette technologie afin de la parfaire, on leur sert de cobayes, en quelque sorte...

La batterie

Encore une fois, la batterie se décharge à vitesse grand V et si vous n'avez pas de quoi recharger votre Nexus S, vous allez vite vous retrouvez en rad. D'ailleurs, ceci est peut-être lié à l'Android Market, encore une fois. Les applications n'étant pas revues par Google, si une application est trop gourmande en énergie, rien ne vous l'empêchera de l'installer.

En conclusion

Malgré un meilleur OS et une fluidité amélioré, le Nexus S reste encore loin derrière l'ergonomie et la praticité d'un iPhone. Les Android et l'iPhone restent 2 mondes à part. Ce qui fait aujourd'hui le succès de l'iPhone, outre son design, c'est son Market. Entre un Market d'applications fermé et régulé comme celui d'Apple et un Market d'applications ouvert, non régulé, les utilisateurs ont fait leur choix. Google, si tu veux transformer l'essai, améliore ton Market ! Les énièmes versions d'Android n'y changeront rien, Nexus S ou autres.

CV Matthieu Oldfield